SOUTIENS

Ils nous soutiennent : Le collectif féministe, la CGT, Solidaire, Ensemble, le PCF, Concarneau Solidaire et Durable, « À Bâbord Toute », Les écologistes (la conseillère régionale Julie Dupuy), le NPA, La Gauche Démocratique et Sociale (GS), Greenpeace, Les faucheurs volontaires, Génération.s…

Communiqué pour les élections législatives du 30 juin 2024 :
Réunis en Assemblée Générale le 17 juin 2024, les militant(e)s d’ABT réitèrent leur soutien total à la candidature de Thomas Lebon et sa suppléante pour représenter le Nouveau Front Populaire. Nous soutenons la candidature unique de la Gauche face au danger fasciste qui menace notre pays. Il s’agit bien de défendre notre République sociale, fraternelle capable de répondre à l’urgence climatique pour une ambition collective qui dépasse largement les intérêts corporatistes et individuels de quelques élus locaux qui sont à contre sens de l’Histoire. Contrarier les chances du succès du Nouveau Front Populaire c’est faire le jeu du racisme, du nationalisme et donc de la guerre. Votons Thomas Lebon pour éviter le pire.

Appelle à voter Nouveau Front Populaire et nous donne des arguments. Cliquez ici

Kofi Yamgnane exprime son soutien à nos candidats lors du lancement de campagne à Concarneau

Jupiter-Macron

Le dimanche 9 juin, “Emmanuel-Jupiter-Macron” annonçait à la France sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale et de provoquer des élections législatives anticipées le 30 juin et le 7 juillet, car Macron est plus qu’un Président, il est également le « maître des horloges. Tel un enfant-roi contrarié, il jette ses jouets au sol, quitte à les casser. Dans son esprit, cette dissolution n’est pas un acte démocratique visant à recréer un équilibre institutionnel, c’est une punition : les Français ont mal voté, eh bien « puisque c’est comme ça, je dissous l’Assemblée et je rajoute du chaos au chaos, ça vous apprendra !»

Mais pour l’enfant gâté Macron, rien n’est grave, rien n’est sacré, seul le plaisir de l’instant compte, la satisfaction puérile de créer la surprise et d’être au centre de l’attention.

Narcissique au dernier degré, il est persuadé d’avoir toujours raison et par conséquent, il lui est impossible d’apprendre de ses erreurs : il n’en commet jamais ! Il s’imagine que sa parole a des vertus créatrices et que le monde change du fait de sa simple présence. Crise en Nouvelle Calédonie qu’il a lui-même créée, il accourt ! Crise des agriculteurs qu’il a sacrifiés sur l’autel du mondialisme, le voici ! Les Français sont dans la rue ? Il organise des « grands débats ».

Emmanuel Macron en tournée dans toute la France ! Spectacle obligatoire à la gloire du chef suprême, mais aux frais du contribuable.

Ses errements, ses contradictions permanentes ont usé les patiences et démobilisé les Français.

Le vrai nom de son « en même temps », c’est le « n’importe quoi ».

Souvenons-nous: “… du travail, on en trouve en traversant la rue” ! « un électorat de gens qui fument des clopes et roulent au diesel », « dans une gare on croise ceux qui ont réussi et ceux qui ne sont rien », « les travailleuses des abattoirs bretons Gad, des illettrées !» …voilà les préjugés qui animent le Président et ses séides et dont la « macronie » est coutumière.

Pour être, il faut seulement avoir.

Il faut ajouter à cela sa politique étrangère dadaïste. Ses menaces délirantes contre le Hezbollah au Liban, ses gesticulations au lendemain du drame du 7 octobre avec son front anti Hamas, la valse hésitation au Niger, le dialogue de sourds avec la Russie, la tentation guerrière en Ukraine… et j’en oublie.

Ses décisions sont des caprices. Ça n’est plus de la politique, c’est du théâtre expérimental.

Il y a quand même quelques heureux : ceux qui ne paient plus l’impôt sur la fortune ; l’entreprise-conseil américaine Mc Kinsey qui fait la loi dans les ministères ; General Electrics qui a racheté pour une poignée de moules le fleuron de notre industrie nucléaire quand Macron n’était que ministre et que Macron-Président rachète à prix d’or ; Uber dont l’implantation en France a été favorisée par « le Mozart de la finance ». Pour les Français, le bilan est différent : 1000 milliards d’euros de dette supplémentaire, un code du travail saccagé, une industrie mourante, des agriculteurs réduits au désespoir, un peuple fracturé et des services publics anémiés. Voilà l’homme providentiel que Hollande nous a mis entre les pattes, à nous militants socialistes. Voilà le politicien pour qui droite et gauche, c’est du pareil au même. Voilà le messie à l’évangile duquel une quantité phénoménale de socialistes, et pas des moindres, se sont convertis, toute honte bue. À son contact, ils ont vite appris à regarder les Français avec une insupportable morgue.

Mais où sont-ils passés aujourd’hui, tous ces ex-frondeurs à l’Assemblée nationale ? Où se cachent-ils ces authentiques socialistes pour qui Hollande n’était pas suffisamment à gauche ?

Cette dissolution, c’est le crépuscule du règne des suffisants insuffisants.

Ce bilan catastrophique a un nom : gâchis ; et une conséquence historique grave : les fachos aux portes du pouvoir.

Ce qui reste de la gauche, nous sommes encore très nombreux, dans un bel élan, a réussi à surmonter ses divergences. Le « Nouveau Front Populaire » n’est pas une étiquette, c’est un programme de rupture, un outil d’espérance.

Face aux forces politiques qui trient les Français en fonction de leur religion, de leurs prénoms ou de la couleur de leur peau, nous opposons le bleu, le blanc et le rouge, couleurs de notre beau drapeau républicain.

Voilà pourquoi le 30 juin puis le 7 juillet, les Français participeront à une décision collective qui changera le destin du pays et donc il ne doit pas manquer un seul d’entre nous pour affirmer notre attachement à la République et à la France. Nous sommes tous responsables !

Le 30 juin et le 7 juillet, moi je vote et je fais voter pour le Nouveau Front Populaire ! Chez nous, il a pour noms Thomas Le Bon et Marie Croguennec.

Pas une voix ne doit leur manquer !

Haut les cœurs !

Kofi Yamgnane

Il est secrétaire d’État chargé de l’Intégration auprès du ministre des Affaires sociales et de l’Intégration de 1991 à 1993, conseiller régional de Bretagne de 1992 à 1997 et député socialiste du Finistère lors de la XIe législature de 1997 à 2002. Wikipedia